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La Reine de Saba de Marek Halter





Elle était noire. Elle était belle. L'Ancien et le Nouveau Testament ainsi que le Coran l'attestent. Grâce à elle, l'homme africain se marie à la mythologie de l'homme blanc. Contrairement aux reines grecques qui mettaient au défi leurs soupirants sur les champs de batailles, la reine de Saba met au défi le roi Salomon sur le champ de l'intelligence. La légende veut que de leurs brèves amours naisse un fils, Ménélik, " fils du roi " en langue guèze. La reine de Saba à qui Marek Halter redonne tout son éclat et son intérêt historique, est de plus en plus présente dans notre actualité. Sur le terrain, grâce aux dernières fouilles archéologiques à Axum en Éthiopie, dans la nouvelle expression poético-érotique qui prend ses sources dans le Cantique des Cantiques et sur le plan politique dans la plupart des pays d'Afrique où des groupes se réclamant de la lignée de la reine de Saba et du roi Salomon commencent à s'organiser dans des associations et synagogues. S'appuyant sur les dernières recherches historiques, Marek Halter dessine les frontières du royaume de Saba, raconte la vie mouvementée de cette jeune reine, éclaire les guerres qu'elle a menées au Yémen de l'autre côté de la Mer Rouge et son alliance avec le royaume d'Israël du sage Salomon.


Le Kebra Negast





Le Kebra Negast ("Gloire des Rois") est un texte écrit au XIIIe siècle, et qui retrace notamment la rencontre entre Makeda, la Reine de Saba, et Salomon, Roi d’Israël, 1000 ans avant Jésus Christ. De cette union naîtra Ménélik 1er, dont Hailé Sélassié est le 225e descendant. Le Kebra Negast relate également comment Ménélik se serait emparé des Tables de la Loi, qui se trouveraient encore aujourd’hui dans la chapelle Sainte Marie de Sion à Axoum.

C'est la première fois que ce livre fait l'objet d'une traduction française, à partir de l'édition critique de Carl Bezold ("Die Herrlichkeit der Könige", 1905), et du manuscrit du Patriarcat d'Ethiopie de la bibliothèque à Addis Abeba.

Pour réussir ce tour de force, Samuel Mahler, à l'époque étudiant en théologie, s'est rendu en Ethiopie où il fait l'apprentissage de l’amharique, puis du guèze, la langue liturgique dans laquelle est écrite le Kebra Negast. Il lui faudra deux ans pour traduire le texte en intégralité.

"Kebra Negast, la Gloire des Rois d’Ethiopie"
Les éditions de laboutiquedesartistes
168 pages -
Disponible uniquement sur le site www.laboutiquedesartistes.com.

et ...

'Jah Rastafari, abécédaire du mouvement rasta''




Cette réédition, parvient en 100 pages à s’imposer à toute personne attirée par la culture rastafarienne. A chaque lettre de l’alphabet correspond un terme, explicité en quelques pages à chaque fois.
On navigue ainsi au gré de la curiosité des grands noms du mouvement (Sélassié, Garvey, Marley), aux thèmes récurrents mais souvent mal connus ou mal interprétés (Babylone, Dreadlocks, Zion…).


Commentaires

Anonyme a dit…
Hello Dari,
tu as des bonnes lectures... merci pour les réfs..
Si ce n'est pas déjà fait je te conseilles :
"Bass Culture, Quand le reggae était roi" de Lloyd Bradley. 600 p. La meilleure histoire du reggae que j'ai pu lire en français
Dans un autre genre (style thèse de doctorat) :
" Exodus ! L'histoire du retour des Rastafariens en Ethiopie" par l'historienne Guilia Bonacci. Pas loin de 800 pages pour comprendre la génèse DES mytheS du retour à la terre mère et ses réalités historiques pour le mouvement Rasta...
bref voilà
PS : Bigup pour les émissions mais quand est ce que tu les mets en ligne ? genre pendant une semaine ? pour ceux qui savent jamais quel jour on est ? :-)

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